Repos forcé rempli de tendresse

Après son intoxication au datura la jolie et déterminée médecin pu regagner son domicile sous condition de repos cependant elle n’avait pas du tout l’intention de se reposer. La mère de famille allongée dans son lit décida de se lever pour rejoindre le salon et continuer son enquête, elle ouvrit la porte et se retrouva nez à nez avec son époux qu’elle embrassa.

- Ah coucou chéri ça va ?

Lucie était à peine partie au collège et Patrick était aujourd'hui chargé de déposé Aurore à l'école Jean - Paul avait décidé de prendre sa journée pour s'occuper de son épouse à peine remise de son intoxication. Quelle ne fut pas la surprise du commandant lorsqu'il vit sa belle à la verticale prête à quitter l'appartement.


- Léa Boher? Tu compte aller où comme ça ? Le médecin t'as contraint au repos forcé? Alors je te prévient c'est hors de question que tu quittes cet appartement. J'plaisante pas Léa!

Il répondit toutefois au baiser de sa belle.

- En plus t'as l'air épuisée. Demi-tour, au lit . Narcisse se débrouillera très bien sans toi!

En rentrant de l’école le commandant fut surpris de retrouver son épouse hors de son lit. Il ne plaisantait pas, il souhaitait qu’elle se repose et lui faisait bien savoir.

- Bah j’ai une enquête à finir, l’ARS nous a mandaté et ils attendent nos résultats ! Le médecin qui dit au médecin de se reposer la bonne blague ça aussi je te jure ! Monsieur Boher tu es sexy quand tu es en colère,  je risque quoi si je quitte cet appartement pour travailler ?

Le commandant avait raison son épouse était épuisée mais faisait mine de ne pas l’être…

- non mais t’inquiète je pète la forme je peux aller travailler depuis le salon.

- Tu m'excuseras ma chère épouse, mais je me contrefous de l'ARS ok? Tu ne quitteras pas cet appartement aujourd'hui , à moins que t'aies envie de te battre avec moi et de me passer dessus. Vu ton état, j'en doute donc , soit gentille chérie demi- tour et au lit . En plus je t'ai préparé ton petit déjeuner.

Jean-Paul soupirait . C'était vraiment du Léa tout craché. Elle aurait pu être à l'article de la mort qu'elle penserait à ses patients.

- Tu risque de me contrarié. Et mon amour je sais que t'as pas du tout envie de contrarier ton mari chéri...

Jean-Paul était vraiment contrarié, faut dire qu’il avait vraiment eu peur de la perdre. Une parole faisait réagir l’adjointe au maire.

- De te passer au dessus ? Mmh c’est à dire ? Chéri je t’aime de tout mon coeur, je ne veux pas te contrarier mais faut vraiment que je comprenne ce qu’il s’est passé et pour ça faut que je travaille ! Tu ne vas quand même pas me prendre par le bras et me mettre au lit si ?

Léa ne tenait pas debout et manquait presque de tomber par terre.

Jean-Paul le cachait au mieux mais il était fou d'angoisse depuis leur retour de l'hopital la veille.

- Sois sérieuse s'il te plait mon coeur. J'ai failli perdre ma fille et je ne veux pas prendre le risque de perdre l'amour de ma vie ...

Alors que sa femme était chancelante le commandant de police n'hésitait plus . Il pris sa belle telle la princesse qu'elle était et la remettait dans son lit sans lui laisser l'occasion d'en placer une.

- Ca suffit madame Boher... T'es pas en état. Mets ton cerveau sur off aujourd'hui. S'il te plait t'en as besoin...

Les mots poignants du commandant faisait réfléchir la médecin, elle comprenait qu’il était angoissée après tout ce qu’il avait enduré elle ne voulait pas l’angoisser davantage. Elle se laissait donc porter jusqu’à leur lit sans rechigner.

- D’accord, d’accord j’ai compris je reste ici et je me repose chéri, je suis désolée. Tu veux bien rester te reposer avec moi ? Donc comme ça tu m’as préparé le petit déjeuner ? On le mange ensemble ?

L'époux de Léa culpabilisait un peu de s'être énervé il caressa la joue de sa belle.

- Excuses moi ma jolie, je me suis emporté . Mais j'ai eu si peur . Je t'aime tu sais? J'ai pris ma journée pour être avec toi...

Il déposa un baiser sur le front de son épouse.

- Tartine grillées , croissants , chouquettes et thé au citron ça te va? Et bien sur qu'on mange ensemble chérie, je suis là je bouge pas !

- Ne t’excuse pas mon amour je te comprends, moi aussi j’ai eu peur pour Lucie et j’imagine pas mon état si cela t’était arrivé à toi aussi, l’amour de ma vie. Moi aussi je t’aime mon coeur.

La médecin était ravie d’entendre son époux lui confier qu’il avait pris sa journée pour être à ses côtés. Elle croquait un morceau de croissant et tendait le croissantà son époux pour qu’il croque à son tour.

- Tiens croque. Merci mon amour pour ce petit déjeuner.

Léa se blottisait dans les bras de son homme et lui déposait un délicat baiser sur la bouche.