Léa attend le retour de son mari

Il est tard, Aurore et Lucie sont couchées depuis plusieurs heures maintenant.
De son côté Léa est allongée dans le lit conjugal, elle attend que son mari rentre du travaille.
Elle ne trouve pas le sommeil elle repense aux derniers événements qui sont arrivés à Jean-Paul et qui aurait pu lui coûter la vie, tant qu'il ne sera pas rentré elle ne sera pas rassurée.

Quelques instants plus tard, elle entend la clé dans la serrure puis la porte d'entrée s'ouvrir, elle reconnait immédiatement les bruits de pas de son mari. Jean-Paul s'empresse de rejoindre sa dulcinée dans leur chambre.

Lorsqu'elle le voit, ses yeux s'illuminent et elle lui sourit.

- Mon héros est enfin de retour ! Tu m'as manqué tu sais ? Je n'arrivais pas à m'endormir tant que je ne te savais pas avec moi car
chéri tu sais ce que j'en pense... après ce qu'il s'est passé dernièrement il serait plus raisonnable que tu t'arrêtes quelques jours, j'ai eu si peur de te perdre ça me rassurerais de te savoir à la maison en ce moment. Tu as de la chance ton médecin préférée peut te faire un arrêt de travail.

Il était évident que les émotions de commandant avaient été mise à rude épreuve. Deux jours plus tôt il bataillait avec le Raid et ses collègues pour sortir une mistralienne des griffes de Betty Solano. Et ce ne fut pas une mince affaire. Il avait choisit d'enquêter à décharge tout le long de cette enquête il avait eu raison. Pour autant il y avait laisser des plumes. Depuis deux jours il faisait le tampon entre sa collègue et la commissaire qui envisageait de la mettre à pied. Rentrer à la maison, retrouver sa douce et l'écouter lui raconter la journée de ses enfants lui ferait le plus grand bien. Il rejoignait donc la demeure familiale le plus discrètement possible mais ne fut pas surpris de découvrir son épouse totalement éveillée . Il lui offrit un large sourire et déposait un tendre baiser sur son front.

- Bonsoir ma jolie... J'suis tellement fatigué mais si heureux que tu sois encore debout. Je suis désolée de rentré si tard. Tu te doutes bien que c'est l'enfer au commissariat. C'est la guerre froide entre Ariane et Liao. J'fais le médiateur. Enfin bref... Toi raconte moi. Comment vont les filles? Et comment vas ma merveilleuse épouse? Mh?

Lorsque Léa voit Jean-Paul s'approcher d'elle, elle ferme les yeux et savoure le tendre et délicat baiser que son mari lui dépose sur le front. Elle se blottie dans ses bras en cherchant du réconfort.
Elle était heureuse de savoir qu'il allait bien mais elle ne pu s'empêcher de repenser au pire.

- On les accumule en ce moment tu ne trouves pas ? Entre l'harcèlement scolaire de Lucie, ton accident de voiture avec mon père ainsi que le coup de taser et de point que tu t'es pris j'ai l'impression que le sort s'acharne sur nous...
Tu aurais pu y passé à deux reprises mon coeur... Je ferais quoi moi sans toi ? puis les filles je leur dirait quoi ?

Léa émue et encore remuée par ce qu'il s'est passé ne pu retenir ses larmes face à celui qu'elle aime, des larmes coulaient sur ses joues... Jean-Paul touché par l'inquiétude et la sensibilité de sa femme essuya délicatement ses larmes avec sa main tout en trouvant les mots justes pour la rassurer.

Léa rassurée par les mots de son mari, elle lui raconte sa journée au travail et sa soirée avec les filles.

- Aujourd'hui c'était mouvementé au cabinet, Legendre est encore venu... on était débordé et il en a rajouté une couche! D'ailleurs on a recruté un nouveau infirmier mais je ne sais pas pourquoi je ne le sens pas...
Puis cet aprèm je suis allée à la mairie pour fignoler mon discours pour la commémoration du quartier du Mistral.. C'est demain tu sais ! J'ai peur de dire n'importe quoi.

- Ensuite je suis rentrée à la maison avec les filles que je suis partie chercher à l'école.
La soirée s'est bien passée, Lucie m'a parlé un petit peu de ce qu'elle a vécu à l'école puis Aurore m'a encore demandé si j'avais un bébé dans mon ventre...
Puis ensuite je les ai couchées et je t'ai attendu mon amour.♡

Léa n'avait pas tord. Les obligations professionnelles de Jean-Paul mettaient ses nerfs ainsi que sa santé à rude épreuve. Cependant il se devait d'être le plus solide possible. Il faisait au mieux pour concillier vie pro et vie perso. Heureusement il n'était jamais seul dans la bataille?. Son épouse plus dévouée que jamais , faisait preuve d'un mental d'acier. Le père de Lucie s'estimait vraiment heureux d'avoir la chance de partager son quotidien avec une femme doter d'une telle force mentale. Cependant, parfois la carapace se fissurait et Léa laissait entrevoir ses craintes avec beaucoup de pudeur. Suite à ses propos le commandant s'allongea près d'elle et l'enlaça caressant délicatement ses cheveux.

- Mon amour. Premiièrement je suis là. Je vais bien et il ne m'arrivera rien . D'accord? J'ai l'intenttion de vivre une belle et longue vie avec la femme de ma vie. Tu ne vas pas te débarrasser de moi comme ça . Ensuite. Pour la commémoration du Mistral. Personne d'autre que toi n'aurait été digne de faire ce discours . Je suis sûr qu'il est parfait. Sobre, avec des mots simple. Authentique. A ton image quoi. Et... Pour ce qui est de Lucie, j'ai l'impression que ça va non... Elle se remets mh? Va falloir qu'on parle à notre petite dernière par contre. Parce que si on l'écoute... J'vais devoir te faire une équipe de foot.

L'épouse de Jean-Paul savait qu'il faisait de son mieux pour concilier sa vie pro et sa vie perso, elle le savait mieux que personne puisqu'elle le voyais à l'oeuvre chaque jour. Cette dernière était admirative du courage et de la force mental de son époux. De son côté Léa était touchée par les mots de son mari à son égard, jamais personne hormis ses parents ne lui avait parlé comme ça. Jean-Paul connaissait sa tendre et chère épouse par coeur, il l'a bien remarqué sous sa carapace de femme forte la mère de sa fille était en réalité une femme sensible. Léa se sentait apaisée à ses côtés, il trouvait toujours les gestes et les mots justes avec elle. Enlacés l'un à l'autre, Jean-Paul lui caressait les cheveux et Léa en profitait pour lui voler un bisou.

- Là tout de suite maintenant j'ai plus envie de penser à demain, à après-demain et tous les jours suivant je veux simplement que le temps s'arrête, je suis tellement bien dans tes bras. ♡
Si je suis aussi forte c'est grâce à toi puis si parfois je craque c'est également grâce à toi car je me sens moi même à tes côtés. Ma faiblesse je ne la montre pas à tout le monde mais ça tu le sais déjà... y'a qu'avec toi que je m'autorise à craquer.

- Pour ce qui est de ma discussion avec Lucie en effet j'ai également l'impression qu'elle va mieux, sa discussion avec Ophélie Kepler lui a vraiment fait du bien. Par contre elle m'a parlé de quelque chose... te connaissant, connaissant le papa poule que tu es je pense que tu ne vas pas être pour mais personnellement je pense que ce serait une bonne chose pour elle ça l'aiderait à avancer... En fait, notre puce veut parler à Mickaël Delpierre... Je trouve ça tellement courageux de sa part.

Au moment de la discussion sur Aurore Léa rigolait quand son époux lui disait que si ils écoutaient leur fille il allait devoir faire à sa femme une équipe de foot.

- Tu as raison on va lui parler !

Léa rigolait mais repris rapidement son sérieux avant de poursuivre la discussion avec son mari...

- Quoique... moi aussi ça me plairait bien que tu me fasses une équipe de foot... peut-être pas autant mais au moins un de plus, du moins pour le moment... Je ne sais pas si tu es prêt à te relancer avec moi dans cette folle et incroyable aventure qu'est la vie... En tout cas moi je me sens prête, je t'aime tellement si tu savais. ♡

Sa femme blottie contre lui, le commandant Boher mettait son cerveau professionnel sur pause. Il ne se lassait jamais de l'écouter parler de sa journée. Elle était tellement passionnée par sa profession et tenait tellement à ce quartier que son poste d'adjointe au maire, lui allait comme un gant. Ce soir là cependant il la sentait émue et bouleverser par les récents évenements. La voir s'ouvrir ainsi le mettait clairement face au fait qu'elle avait encaisser pas mal aussi de son côté ses dernier temps. Il fronça les sourcils lorsque sa belle évoquait l'idée que Lucie fasse face à son harceleur.

- Attends ... C'est Lucie qui veut parler à Mickaël mais... Pourquoi dans quel intérêt? A part se jeter dans la gueule du loup? Non c'est trop risquer. D'autant que lui... Il s'est toujours pas excuser en fait. Non... Je parais peut-être radical chérie mais je peux pas. Y'a strictement rien qui justifie ce que Lucie à subi. Vraiment

Il s'apaisa alors que sa femme riait des réactions de leur petite dernière. Caressant lentement les cheveux de sa douce il fut surpris de l'entendre lui parler de son désir de second enfant. Il se redressait doucement observant sa douce?

- Tu sais que je t'aime aussi? Vraiment très fort? Je crois que tu as raison... On est prêt au moins à envisager un deuxième bébé... Mais pourquoi tu ne m'en as pas parler plus tôt?

La médecin ne fut pas surprise par la réaction de son mari face au désir de leur fille de faire face à son harceleur, elle le connaissait par coeur et savait à quel point c'était un grand protecteur avec ses enfants et ça la faisait fondre d'amour. Elle comprenait les appréhensions et les peurs de l'homme qu'elle aimait parce qu'elle avait les mêmes... Cependant elle arrivait à prendre un peu de recul sur la situation, elle avait saisit l'importance de cette confrontation pour sa belle-fille elle savait haut combien elle en avait besoin pour avancer et penser à autre chose. Les deux tourtereaux étaient complémentaires, ils s'écoutaient mutuellement et dans les moments de faiblesses il y avait toujours l'un d'entre eux pour relever l'autre. L'adjointe au maire savait qu'après une bonne discussion avec son époux elle parviendrait à le convaincre pour le bien de Lucie car c'est ainsi entre eux. La maman d'Aurore lui caressait tendrement la joue.

- Tu es un super papa Jean-Paul, je ne pouvais pas rêver meilleur père que toi pour mes enfants... Tu es un vrai papa poule et j'adore ça, je te trouve tellement touchant avec les filles. Tu sais chéri je tombe un peu plus amoureuse de toi chaque jour quand je te vois dans ton rôle de père et de mari car je ne pouvais pas non plus rêver meilleur mari que toi.
Le père que tu es me plait autant que le mari... ♡

- Je comprends parfaitement tes appréhensions, je sais que tu as peur de revoir Lucie souffrir à cause de ce crétin mais je sais également que tu es un homme à l'écoute et très intelligent qui pense avant tout au bien-être de ses enfants. Alors oui en tant que parents on a peur pour elle car on l'a suffisamment vu souffrir à cause de lui, on a peur que cette confrontation se passe mal et qu'elle revive ce qu'elle a vécu... on a peur car on est parents et cette peur on l'aura à vie quand ça concernera nos enfants... Maintenant faut aussi pensé aux besoins et souhaits de Lucie car on est pas seuls dans cette décision, Lucie a besoin de lui dire ce qu'elle a sur le coeur c'est dur ce qu'elle a vécu elle a besoin d'avoir des réponses à ses questions... elle ne fait pas ça pour lui mais pour elle, pour avancer et tenter de laisser cette histoire derrière elle tu comprends ? Tu sais cela a un nom, c'est la justice restaurative.

Le commandant de police fut apaisé par les mots de son épouse... Ils eut désormais une discussion sur leur petite dernière. La médecin voyant son époux se redresser doucement en l'observant, se redressait également à son tour pour l'écouter parler.

- C'est vrai tu es partant ?! T'envisage vraiment un deuxième bébé avec moi ?! Tu sais ça fait un petit moment que j'ai cette envie de bébé qui trotte dans ma tête mais jusqu'ici je t'en ai pas parlé car je ne savait pas comment aborder le sujet d'autant plus que je ne savait pas vraiment si j'étais prête à avoir 2 enfants d'âges rapprochés... Puis notre fille m'a pas mal aidé dans ma réflexion... ben oui, en nous demandant un petit frère chaque jour cela m'a donné de nouvelles envies de maternité...

Les deux amoureux s'allongeaient dans leur lit, Léa regardait tendrement son mari et elle tombait dans ses bras.

- On essaye, tu me fais ce bébé ?

Le rôle de maman collait à la peau de Léa autant que le rôle d’épouse en réalité/ Jean-Paul s’estimait vraiment chanceux qu’une femme aussi aimante et aussi dévouée ait choisi de partager sa vie avec lui. Elle savait mieux que personne apaiser ses démons , elle tapait à chaque fois là où il fallait. C'était évident pour elle. L’entendre lui faire une déclaration à la fois si belle et si intense,bouleversait le commandant. Si bien que même épuisé par sa journée intense au commissariat, il se laissait surprendre par l’émotion.

- Dis - donc toi… T’es en train de me draguer à plus de deux heures du matin? Tu sais que je t’aime aussi n’est ce pas? Plus que je n’ai jamais aimé personne. J’imaginais pas du tout que cela puisse être possible d’aimer ainsi. Surtout après tout ce temps. Je trouve qu’on s’en sort vraiment très bien. On forme une vraie belle équipe tous les quatre mh?

Le père de famille écoutait attentivement sa femme lui parler de justice et du bien être de son adolescente. Il était vraiment inquiet pour sa fille mais une fois de plus ce fût Léa qui trouvait les mots.

- Si je comprends bien, c’est comme si on mettait Lucie et ce crétin sur un ring de boxe et qu’elle dégageait des mots à la place des coups? Et si contre toute attente elle ne se sentait pas mieux? Mh?

Le papa d’Aurore décide cependant de faire confiance à Léa et de se laisser aller pour la soirée… La réaction de sa femme face à ce désir d’enfant réciproque fit sourire le policier.

- Alors oui je suis prêt. Par contre je m’inquiète quand tu me dis que c’est notre fille qui t'a aidé dans ta décision. Bah oui… Aurore demande des bébés à n’importe qui qui s’embrasse sur la bouche. Ce matin elle en à demandé un à Babeth… T’imagines?

Enlaçant son épouse, l’alsacien déposait un baiser sur les lèvres de sa douce.

- Tu veux vraiment t’y mettre tout de suite?

Jean-Paul trouvait que le rôle de maman collait parfaitement à la peau de sa femme, il s'estimait chanceux d'avoir une femme aussi aimante que Léa. La vérité était que la maman d'Aurore pensait également la même chose au sujet de son époux, elle aussi mesurait la chance qu'elle avait de partager son quotidien avec un homme aussi respectueux, aussi aimant et aussi doux avec elle.
Bien qu'ému par la déclaration d'amour de sa femme, le commandant de police fût tout de même émoustiller par la drague de cette dernière à une heure si tardive. La médecin s'amusait de l'excitation de son mari, avec un air provocateur elle déboutonnait quelques boutons de sa chemise laissant apparaitre un bout de sa lingerie.

- Tout à fait, je te drague c'est exactement ce que je suis en train de faire ! Non seulement je te drague à plus de deux heures du matin mais je te drague également encore après 4ans d'amour... Qu'est ce que tu vas faire contre ça monsieur le commandant ?

Lorsque Jean-Paul évoquait leur vie de famille elle ne pu s'empêcher de se remémorer leur parcours pour être ensemble et c'est avec les yeux pétillants et le coeur rempli de nostalgie qu'elle le lui rappelait.

- Et pourtant... ce n'était pas gagné au début, tu te souviens ? Tu nous vois aujourd'hui... qui aurait pu imaginer que ça allait finir comme ça entre nous ? On s'est beaucoup cherché, on aurait dit deux adolescents qui avaient peur de faire le premier pas alors qu'ils en crevaient d'envie tous les deux ! Ceci dit je tiens à souligner que ce premier pas c'est moi qui l'ai fait en te roulant une pelle sous le gymnase. Mais j'ai également fait le premier pas pour notre première fois, j'avoue que ce soir là je t'ai un peu sauté dessus ahah.
Je te taquine mon amour, je sais très bien que si tu n'as pas fait le premier pas c'est parce que tu respectais mes questionnements et surtout tu me respectais tout cours si ça ne tenait qu'à toi tu m'aurais embrassé en premier... t'es un vrai gentleman !
Puis tu te rappelles de cette fois où tu es venu me voir à l'hôpital et que je t'ai dit "on est condamnés à rester célibataires" et que tu m'as répondu "oui en même temps la vie de couple c'est tellement surfait"... ? On en a bravé des tempêtes ensemble... je t'aime tellement mon ange. ♡

La belle-mère de Lucie écoutait les inquiétudes de son Alsacien préféré concernant leur adolescente.

- Je ne vais pas te mentir c'est un peu ça, mais tu ne trouves pas ça courageux et honorable de monter sur un ring de boxe pour abattre l'ennemi sans la moindre violence mais uniquement avec des mots ? C'est un risque que cela ne l'aide pas à se sentir mieux, mais tu penses pas que c'est un risque qui vaut le coup ? Elle a plus à gagner qu'à perdre, si tu veux moi je reste auprès d'elle comme ça je peut intervenir en cas de problème ?  

L'alsacien était prêt à concevoir un second enfant avec sa belle, mais il voulait s'assurer que sa femme soit vraiment prête pour elle et non pour faire plaisir à leur fille qui leur demandait un petit frère. Léa écarquillait les yeux.

- Chou j'en ai vraiment vraiment envie, quand je te dis que notre fille m'a aidé dans ma réflexion c'est parce que j'y pensais déjà beaucoup avant qu'elle nous en parle mais je n'osait pas spécialement me projeter... mais le fait qu'elle en parle à travers ses demandes incessantes je me suis projeter dans l'agrandissement de notre famille ! Je me suis peut-être mal exprimé, elle m'a pas aidé à prendre ma décision mais elle m'a plutôt aidé à me projeter.

L'adjointe au maire n'avait plus qu'une seule idée en tête, avoir un autre enfant avec l'homme qu'elle aimait. Sur un air coquin et avec un regard sensuel et amoureux Léa répondait à la question de son chéri.

- oh oui j'ai envie de m'y mettre tout de suite ! Enfin si mon formidable mari n'est pas trop fatigué pour s'occuper de sa femme... je te trouve super sexy, j'ai vraiment très envie de t'embrasser là... j'ai attendu ce moment toute la soirée.

Le commandant était vraiment ému ce soir. Il était cependant tellement heureux qu’il en oubliait presque son écrasante fatigue. C’est simple,son épouse avait le pouvoir de tout lui faire oublier en une fraction de seconde. La voir ainsi ce soir, plus féline que jamais , arrachait au commandant un sourire charmeur alors qu’il tentait de se concentrer sur sa voix plutôt que sur sa nouvelle dentelle. Autant dire que l’opération drague fonctionnait à merveille. Le policier savait parfaitement incessamment sous peu, il ne répondrait plus de rien .

Et bien figure toi ma chère et tendre épouse que je brûle toujours d’un amour incommensurable,indescriptible et inexplicable à ton égard. Tu fais de moi un homme meilleur, alors que j’aurais jamais cru cela possible , il y a quatre ans de cela. Je n’imagine tellement plus ma vie sans toi. C’est à ce demander comment j’ai fait pour exister sans toi, la toute première partie de ma vie. Depuis toi, tout est mieux, tout est plus évident,plus vivable, plus surmontable.Même dans les pires moments de mon existence tu me donnes encore et toujours envie de donner le meilleur de moi même . Et je trouve ça assez fou après tout ce temps. Je t’aime Léa. Et je sais que je vais t’aimer jusqu’à la fin de mes jours d’une force que tu ne soupçonnais même pas. Je veux aussi te rappeler que je me souviens de tout . De chaque instant de notre histoire. A commencer par le jour où tu auras détourné mon attention en me roulant la meilleure pelle de ma vie sous les décombres. En passant par nos doutes. L’époque ou on était un presque-couple.. Vraiment je me souviens de tout. Et je suis déjà tellement fière d’avoir vécu tout cela avec toi. Si tu savais à quel point j’ai hâte de voir ce que l’avenir nous réserve. Et quoique ce soit, on affrontera tout, ensemble. Et je n’ai besoin que de cette certitude pour être le plus comblés des hommes.

Rapidement la discussion bifurqua sur Lucie et son désir de communiquer avec son harceleur. Une fois de plus sa moitié avait trouvé les mots justes pour apaiser ses craintes bien qu’il ne soit pas certain du résultat.
Écoute mon coeur…J’avoue que je ne suis pas très serein à l’idée que Lucie traverse encore un orage de type Mickaël Delpierre. Je veux juste qu’elle aille bien. Si tu penses que l’affronter ça pourrait l’aider… Je te fais confiance. Par contre oui… Je pense que je vais te laisser gérer. J’ai peut-être sauvé la sœur de ce crétin, mais je ne suis pas certain d’être en mesure de garder mon calme face à lui. Lucie reste ma fille et ça fait des mois qu’il la torture et qu’il la traite comme une moins que rien. J’suis du genre pédagogue à la base, mais là faut pas trop m’en demander non plus .

Le commandant de police se concentrait à nouveau sur son épouse qui évoquait son désir d’enfant. Pour être honnête, l'idée ne lui avait pas traversé l’esprit. Encore moins ces derniers temps. Il était bien trop concentré sur le bien être de son adolescente qu’il considérait avoir négligé. Mais de voir Léa si enjouée à l’idée de retenter l’expérience de la maternité suffisait à le faire craquer et perdre totalement bien face à son épouse.

- Toute la journée,tu as attendu ce moment? Ça à dû être long dis-donc.

Le père d’Aurore déposait un langoureux baiser sur les lèvres de sa belle le tout en souriant. Puis lorsqu’il rompait à contre cœur cet échange il murmura.
Tu vas être une maman exceptionnelle. Tu l’es déjà d’ailleurs.

L'adjointe au maire était fière de voir que son plan drague sur son mari marchait à la perfection. Sa nouvelle dentelle avait eu l'effet escompté, son époux avait bien du mal à se concentrer pleinement sur sa voix à la vu de sa nouvelle lingerie.
La médecin reconnaissait ce sourire charmeur, elle savait qu'il ne lui restait plus grand chose à faire pour le faire définitivement craquer et cela la faisait chavirer. Avec un sourire malicieux, elle déboutonnait alors les derniers boutons de sa chemise avant de la retirer complètement et de la jeter au sol. La maman d'Aurore savait très bien ce qu'elle faisait, elle se jouait de la situation, tout en continuant de parler pour capter son attention elle se rapprochait physiquement de son mari pour le voir lutter. Léa se marrait...

- Alors c'est pas trop dur de faire abstraction et te concentrer seulement sur ma voix ? Tu crois que je ne te vois pas me mater du coin de l'oeil ? Sinon pour répondre à ta question car je sais que tu te la poses, oui c'est une nouvelle lingerie ! Avoue elle te plait ? Mais bon vu que monsieur se concentre sur ma voix et fait style qu'il n'a rien vu, je suppose que cela ne te dérange pas si je met mon pyjama n'est-ce pas ? à moins que...

Le commandant de police rougissait devant sa femme ce qui ne déplaisait pas à cette dernière. Les deux tourtereaux se retrouvaient enlacés l'un à l'autre et de fil en aiguille ils ouvraient de plus en plus leur coeur... Les souvenirs de leur histoire d'amour évoqués par la belle mère de Lucie ont fait ressurgir un tas de souvenirs dans la tête de l'Alsacien si bien que lui aussi se replongeait dans leurs souvenirs communs, les deux amoureux était ému par la nostalgie qui les envahissait... La maman d'Aurore était touchée de voir qu'il se rappelait de tous ces détails... elle était ébranlée par les mots qu'utilisait son mari pour la décrire elle et leur histoire.

- Tu sais, jamais personne ne m'a parlé comme toi tu le fais... Moi aussi je me demande comment j'ai pu vivre autant de temps sans toi... Pire je me demande comment j'ai fait pour me retenir de t'aimer ! T'es ma plus belle histoire d'amour, ma vie à commencer en même temps que notre histoire. Je t'aime plus qu'hier mais moins que demain... car je t'aime un peu plus chaque jour. Lorsqu'on s'est rencontré je n'avais rien hormis mon métier de médecin et aujourd'hui j'ai tout ce dont j'ai toujours rêver ! J'ai deux métiers qui me rendent heureuse, je vis avec l'homme que j'aime, je suis amoureuse et mariée, je suis belle-mère et enfin tu m'as fait la plus belle petite fille du monde. Chaque instant de notre histoire fera éternellement parti de nous, on était un "presque couple" je te disait souvent qu'on était pas un couple normal pourtant on agissait comme tous les couples, quelques secondes après je te sautais dans les bras et je t'embrassais sans que tu t'y attendes. Je vais t'avouer quelque chose...le jour où j'ai détourné ton attention en te roulant la meilleure pelle de ta vie sous les décombres j'ai vécu la meilleure sensation de ma vie, à l'instant même où mes lèvres se sont posé sur les tiennes j'ai compris que j'allais plus jamais pouvoir me passer de toi... et c'est pour ça que ça a directement été ambiguë entre nous ! Je suis également fière d’avoir vécu tout ça avec toi.

Après s'être ouvert leurs coeurs en se remémorant leur histoire durant de longues minutes les deux amoureux bifurquait sur une nouvelle discussion, celle-ci concernait leur adolescente. Léa était soulagée de voir que Jean-Paul acceptait la confrontation.

- Merci de me faire confiance malgré tes appréhensions, je sais que tu as peur mais je te promet que tout va bien se passer ! Tu es un super papa mon coeur, je suis tellement fière de toi tu as pris la bonne décision pour le bien de Lucie ! Ne t'inquiète pas je gère toute la situation de A à Z tu n'auras pas besoin d'intervenir.

Le père d'Aurore et Lucie se concentrait sur son épouse, il était emballé par le projet bébé de sa femme.

- Oui ça a été très long de t'attendre ! Un moment j'ai cru que j'allais directement venir te chercher au commissariat !!

Les deux amoureux partageaient un doux moment d'amour en pleine nuit dans l'espoir de concevoir un second enfant... quelques instant après leur effort Léa déposait un dernier baiser langoureux sur les lèvres de son mari avant de s'endormir dans ses bras.

Question séduction, Léa était forte. Elle était vraiment très forte. Le commandant était encore aujourd’hui impressionné par la capacité de son épouse à lui faire perdre pied à une vitesse assez folle. Autant dire qu’elle le connaissait vraiment par cœur de ce point de vue là également. Face au numéro de charme de sa belle, le policier ne répondait plus de rien . Il tentait de rester concentré du mieux qu’il pouvait. Malheureusement ça devenait de plus en plus compliqué. Celle qui avait dérobé la clé de son cœur et de son âme en était pleinement conscient. A la question de la médecin,l’alsacien répondit non sans un sourire charmeur .

- Alors rien ne t'empêche de porter un pyjama ma jolie . Mais je tiens quand même à te dire que ta mini torture risque de se payer chère. Et que du coup rien ne t'empêche de te l’enlever ce fameux pyjama. J’suis d’ailleurs assez doué en effeuillage ma douce… Je dis ça … Je ne dis rien. C’est à tes risques et périls.

Jean- Paul n’eut aucun mal à se laisser porter par ce moment rempli d'amour, de tendresse et de nostalgie. Savoir que sa compagne croyait en leur histoire depuis si longtemps le comblait d’un bonheur incommensurable. La fatigue s’emparant de lui à une vitesse folle il écoutait sa belle lui rappeller les instant les plus marquant de leur vie à deux avec une émotion qu’il peinait vraiment à dissimuler. Il glissa sa main contre Léa tout en murmurant.

J’ai vraiment le sentiment que tu as toujours fait partie de moi d’une manière où d’une autre . Je ne saurais pas l’expliquer. Tu me donnes le sentiment de t’avoir attendu toute ma vie. Et à chaque fois que je te vois, que je me plonge dans tes grands yeux magnifiques, ces yeux qui me regardent comme personne ne m’a jamais regardé, j’ai l’impression de rentrer chez moi à chaque fois . D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours pensé que ma maison n’était pas un endroit mais une personne.Tu es ma personne préférée au monde. Je m’estime vraiment chanceux d’avoir croisé ta route. Comme quoi parfois, la vie peut bien faire les choses. Je suis tellement fier de la femme que tu es en train de devenir. Plus le temps passe, plus je t’aime. Je ne pensais pas cela possible.

Le père de famille écoutait les propos de Léa à moitié seulement. Il avait atteint un point de non retour. Ne pouvant plus résister à l’amour de sa vie, il la coupa net avec un langoureux baiser. .

- D’accord chérie… Tu sais quoi, évidemment que je te fais confiance. Mais là tout de suite j’ai plus envie de parler… Là maintenant j’ai envie d’autre chose. T’as clairement assez attendu pour aujourd’hui.

Et c’est ainsi que le couple se lançait dans des ébats intenses et amoureux pour le reste de la nuit avant de s’endormir enlacés l’un contre l’autre .

La maman d'Aurore adorait par dessus tout séduire son mari, son moment préféré c'était quand celui-ci ne répondait plus de rien et craquait à son petit jeu. Faut dire que Léa mettait tous les moyens de son côté pour y parvenir... d'ailleurs elle n'hésitait pas à le provoquer pour arriver à ses fins. Sa petite provocation avec sa lingerie apparente avait fait son effet si bien qu'elle jouait sur le désir de celui qu'elle aimait. Ce que ne savait pas Jean-Paul c'était que sa belle était tombée dans son propre piège de séduction en entendant son chéri lui dire qu'il était très doué en effeuillage et que rien ne l'empêchait de mettre son pyjama... L'adjointe au maire prise de désir ne s'attendait pas à cette réponse, elle pensait le faire craquer en jouant avec ses désirs et finalement elle craquait à son tour. Léa fait mine de rien et tente de dissimuler son excitation, elle continue son petit jeu et enfile son pyjama. Toujours dans l'optique d'une provocation elle s'allonge à côté de lui et lui tourne le dos pour voir sa réaction.

- mmh voilà mon beau puisque ma nouvelle dentelle te laisse indifférent j'ai mis mon pyjama... je me demande bien quels risques je prend ! D'ailleurs éclaire moi de quelle mini torture tu parles ?

La médecin avait de plus en plus de mal à faire front, elle rentra dans la provocation de son mari en y rajoutant une couche.

- Après tu sais mon pyjama se retire assez facilement, du reste il n'y a pas que mon pyjama... Puis tu sais qui me dis que tu es vraiment doué en effeuillage ? J'ai besoin de preuve pour en être sûre moi !

Tout en lui prouvant qu'il était doué il lui murmura à l'oreille des mots doux sur leur histoire... Le commandant de police lui confiait qu'il avait l'impression qu'elle avait toujours fait partie de sa vie un ressenti partagé par sa bien aimée. Léa était submergée entre la nostalgie de leur souvenirs communs et son désir face à l'effeuillage de son mari à tel point qu'elle ne savait plus si elle devait parler ou simplement profiter du moment... Elle décida tout de même de lui répondre.

- Moi aussi j'ai ce sentiment pire j'ai l'impression de t'avoir attendu toute ma vie avant d'être heureuse... C'est comme si tout ce que j'ai vécu avant toi n'avait pas de sens. Je me demande comment j'ai pu vivre autant de temps sans toi, ça me parait tellement fou que ce soit arrivé. J'ai également l'impression que ma vie a toujours été avec toi. J'ai réellement compris la définition de l'amour le jour où je t'ai rencontré. Mon amour, je t'aime.

Jean-Paul prenait sa femme par les hanches et la coupa avec un langoureux baiser en lui disant qu'il n'avait plus envie de parler parce qu'il avait envie d'autre chose.

- Ah oui ? montre moi.

C'est ainsi que les deux amoureux se lançaient dans des ébats intenses pour le reste de la nuit... Une fois leurs ébats terminés, la belle-mère de Lucie regardait tendrement avec des yeux amoureux son mari avant de lui murmurer,

- Waouh c'est vrai j'oublie à chaque fois, même fatigué tu y vas à fond !! Mon mari est inépuisable mais ce n'est pas pour me déplaire !
Ah d'ailleurs... Tu as raison tu es vraiment doué et pas uniquement sur l'effeuillage.

La médecin repensa à leur projet bébé, elle s'approcha de son oreille et lui chuchota subtilement :

- J'espère qu'on l'aura ce bébé... Tu penses que ta "petite graine" comme dirait notre fille est en route pour se loger dans mon ventre ?

Léa et Jean-Paul s'endormaient enlacés l'un à l'autre en repensant à leur soirée d'amour...

Quelques heures plus tard, en pleine nuit et à moitié réveillés ils entendaient du bruit venant de la chambre de leur adolescente, il reconnaissait la voix de leur petite dernière.

- Ah je crois que notre fille est partie réveiller sa soeur. Mais c'est bizarre qu'elle ne soit pas venue nous réveiller à nous tu ne trouves pas ? à moins qu'on ait rien entendu... faut dire qu'on a tout donné tout à l'heure, ça nous a épuisés on est tombés comme des mouches !

Léa récupéra son pyjama qu'elle avait jeter au sol un peu plus tôt dans la nuit et elle l'enfila pour aller voir ce qu'il se passe dans la chambre de Lucie, Jean-Paul faisait de même.

Des instants comme ceux que le couple était en train de vivre, Jean-Paul les avait rêvés toute sa vie. La fluidité de sa relation avec la belle doctoresse le laissait parfois sans voix, tant il était impressionné de sa longévité. Il ne se taisait jamais pour dire ô combien il était fière de sa belle. Elle lui avait clairement sauvé la vie, tout ça en étant simplement elle-même. Il réalisait encore aujourd’hui à quel point Léa avait sauvé sa vie de toutes les manières humainement possible.



Face au pouvoir de séduction de sa douce , le commandant était bien trop faible pour résister à l’arme de destruction massive qui lui servait d’épouse , il se laissait dans un premier temps happé par les souvenirs de sa vie de couple avec sa douce alors qu’il l’écoutait avec le plus d’attention possible. Ce qui en soit n’était pas une mince affaire tant elle avait un pouvoir sur lui, qu’il ne parvenait pas encore à identifier après quatre années de vie commune. Il se savait juste pleinement serein et heureux aux côtés de cette femme. Celle qu’il considérait et considère toujours comme le grand amour de sa vie.

“ Tu sais ma jolie, j’aime vraiment notre petite vie à quatre. A quatre en plus de tes parents j’entends. Ca parait fou, mais cette vie elle m’est douce et apaisante. Et tu ne pouvais pas me faire plus plaisir qu’en évoquant l’idée d’agrandir notre tribu. Cette idée me plait vraiment beaucoup. Et tu n’as pas idée d’à quel point elle me comble de bonheur. Je trouve ça merveilleux. Tu es merveilleuse Léa Nebout. Je t’aime. Je te jure que tu ne sais pas à quel point.

Le commandant prit de nouveau possession des lèvres de sa belle, profitant pleinement de la tendresse et du feu de leurs ébats. Il ne pouvait pas rêver meilleure façon de terminer cette journée éprouvante. Au beau milieu de la nuit le couple se remettait tranquillement de ses émotions , enlacés l’un contre l’autre, le commandant caressait les cheveux de sa belle, tandis qu’il reprenait tranquillement son souffle. A la question de son épouse, il sourit timidement.

- Tu crois vraiment qu’on aurait réussi du premier coup? Genre vraiment? Après tu me diras pour Aurore on avait vraiment très bien travailler, tu te souviens?

Le sommeil ne tardait pas à s’emparer du père de Lucie. Il tomba clairement de fatigue. Ce n’est que quelques heures plus tard plus tard qu’il se réveilla alerté par sa belle qui se redressait dans le lit. Autant dire qu’il trouvait à croquer l’idée qu’Aurore aille réveiller sa grande sœur. Il débordait d’une fierté à nulle autre pareille à l’idée de voir leur relation évoluer. Il en était tellement fier.

Ou peut- être qu’elle avait juste envie de passer un peu de temps avec sa grande sœur. Mine de rien ce que Lucie à vécu, ça l’a pas mal affectée à sa petite échelle.
Le père de famille se redressa à son tour et enfila son boxer et son bas de pyjama avant de se diriger avec sa belle vers la chambre de leur ado et d’y toquer deux petits coups.

L'épouse de Jean-Paul partageais l'avis de son mari, elle aussi aimait beaucoup leur vie à quatre. Il est vrai que depuis la naissance de leur fille la médecin a le sentiment d'avoir trouvé la pièce manquante du puzzle du moins jusqu'à aujourd'hui... En effet, plus les jours passaient plus Léa avait l'impression qu'il manquait un enfant dans leur famille pour qu'elle soit complète...

- Moi aussi j'aime plus que tout au monde notre vie à quatre, mais au fond de moi je sens que notre famille n'est pas complète... Ce nouveau bébé je le désire plus que tout en plus je vois tellement notre petite Aurore grande soeur. Tu sais j'ai hâte de ce moment où je serais enceinte et qu'on l'annonceras à nos poupées, elles vont être folles de joie.

La belle doctoresse écoutait attentivement la réponse de son mari qui la faisait sourire. Elle riait lorsque son époux lui demandait avec étonnement si elle pensait qu'ils avaient réussi du premier coup...

- Ah bah je ne sais pas mais c'est déjà arrivé oui donc pourquoi pas, c'est possible ! En fait le truc c'est qu'on est hyper fertiles tous les deux ! Regarde, la seule fois où on a pas fait attention car on était dans le feu de l'action notre fille est arrivée pour notre plus grand bonheur.

La maman d'Aurore replongea dans la nostalgie de leur première nuit d'amour...

- Evidemment que je m'en souviens, c'est vrai qu'on avait très très bien travailler tous les deux... comment je pourrais oublier cette fabuleuse nuit qui a changé ma vie à jamais ?
Un peu plus tôt dans la journée juste avant cette nuit de folie on venait d'avoir notre accident de voiture et comment te dire qu'à cet instant précis j'ai compris qu'il n'y avait plus de temps à perdre, c'était magique on a eu le même élan on s'est embrassé comme si ce qu'on venait de vivre nous faisait prendre conscience d'un truc essentiel ! Je me souviens très bien on était sur le bas côté de la route et je n'avait qu'une envie c'était qu'on fasse l'amour, que tu m'arraches les vêtement et que tu m'embrasses... Problème on était au bord de la route alors j'ai calmé mes pulsions et mes désirs et je me suis juste contenté d'un baiser.
Et c'est là qu'arrive le soir... Tu m'avais donner les clés de ton appart, tu vois on avait déjà tout d'un couple... et j'en ai profité, je me suis infiltrée chez toi avec une idée bien en tête et j'ai attendu que tu rentres. Tu es arrivé, je t'ai tendu un verre de champagne et tu m'a demandé si je voulais qu'on discute de ce qu'ils s'était passé lors de l'accident, tu m'as avoué que tu y avait pensé toute la journée... Tu étais persuadé que pour moi c'était une erreur et qu'il ne fallait pas recommencer parce que quelques mois plus tôt je t'avais dit que je n'avait aucun désir pour les mecs. En t'écoutant parler je te bouffais du regard, mon coeur battait de plus en plus fort et ma respiration s'accélérait, j'ai reposé mon verre de Champagne tout en disant que je n'était pas venue pour parler...tout est allé si vite je t'ai attrapé par les mains puis par la taille, j'ai déboutonné ta chemise et je t'ai embrassé le cou avant de poser mes lèvres contre les tiennes. Ensuite on s'est précipité dans ta chambre, on a fait l'amour et tu m'as fait une merveilleuse et magnifique petite fille...
D'ailleurs tu sais avec du recul je ne remercierais jamais assez Machet, le "flic" ripoux d'avoir saboté tes freins... En voulant nous faire du mal il a fait de nous un couple, une famille plus vite que prévu... Il nous a poussé dans les bras de l'autre mais nulle doute qu'on aurait fini par craquer même sans son intervention.

- Mon amour, je ne te le dirais jamais assez mais t'es ma plus belle histoire d'amour grâce à toi et grâce à nos princesses j'ai compris ce qu'était le véritable amour.

Le commandant caressait les cheveux de sa belle, Léa aimait tellement les papouilles de son mari qu'elle finissait par s'endormir dans ses bras en une fraction de seconde... Plus tard dans la nuit les deux parents se réveillaient pour se rendre dans la chambre de Lucie.

- Il est quelle heure ?! Ohlala je suis épuisée la nuit a vraiment été courte ! Tu penses que c'est pour cette raison qu'elle est partie voir Lucie ? Mais t'es sûr qu'elle n'est pas venu nous voir, c'est bizarre ça ne lui ressemble pas on est toujours les premiers qu'elle viens voir puis maintenant que j'y réfléchis tout à l'heure j'ai entendu la porte de notre chambre s'ouvrir mais j'étais tellement fatiguée que j'ai cru que je rêvais...

Le couple enfilaient leurs pyjama et ils se dirigeaient dans la chambre de Lucie... Léa regardait tendrement son mari s'habiller.

- C'est vraiment dommage d'habiller un si beau corps, je l'aurais bien admirer encore un peu... mais bon tant pis ! faut qu'on aille voir ce qu'il se passe avec les filles. Je te parie que Lucie est en train de lire une histoire à Aurore parce qu'elle lui a demandé. Elles sont tellement mignonnes, j'adore leur complicité. ♡